Des réductions sur les impôts
Le point sur certains avantages fiscaux liés à la situation personnelle ou familiale.
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Droits sociaux
Que ce soit pour leurs études, leur travail ou pour des raisons familiales, les Européens sont toujours plus nombreux à circuler et à vouloir s’installer dans un pays voisin, notamment en Belgique. Bénéficient-ils des mêmes droits que les Belges ? Peuvent-ils prétendre à une aide financière du CPAS ?
L’Union européenne repose sur le principe fondamental de la libre circulation des citoyens. Ainsi, tout Européen a le droit de séjourner en Belgique quelques semaines sans conditions. Il peut aussi s’y installer durablement à condition de :
S'il veut vivre durablement en Belgique, le ressortissant européen doit s’inscrire à la commune de son choix. Il y reçoit une demande d’attestation d’enregistrement (appelée "annexe 19"). S’il s’inscrit comme demandeur d'emploi, étudiant ou titulaire de ressources suffisantes, le dossier est transmis à l’Office des étrangers car le risque de dépendre de l’aide du CPAS est plus grand. Si le ressortissant ne s'inscrit dans aucune commune belge ou essuie un refus de l’Office des étrangers, il est en situation irrégulière et peut recevoir l'ordre de quitter le territoire.
Pour apprécier le droit éventuel à une aide du CPAS, il faut distinguer trois catégories d'Européens :
EN FRANÇAIS, SVP ! |
Le revenu d'intégration sociale (RIS) (ancien minimex) est accordé par le CPAS, à certaines conditions, aux personnes qui ne disposent pas de ressources suffisantes et ne peuvent |
EN FRANÇAIS, SVP ! |
L’aide sociale accordée par le CPAS a pour but de permettre à toute personne de vivre conformément à la dignité humaine. Elle peut prendre plusieurs formes : aide financière, matérielle ou en nature, guidance, mise au travail, aide médicale, etc. |
L’Européen qui bénéficie d’une aide sociale court le risque d’un retrait du droit de séjour si l’Office des étrangers estime qu’un membre de sa famille ou lui-même représente une charge déraisonnable pour les pouvoirs publics belges. Généralement, après trois mois d’aide du CPAS, l’Office des étrangers est informé de la situation. Il décide alors du retrait ou pas du droit de séjour en tenant compte de plusieurs éléments : l'aspect temporaire ou permanent des difficultés financières, le montant de l’aide accordée, la situation personnelle (âge, état de santé, liens avec le pays d’origine…).
Attention ! Le CPAS ne peut jamais refuser d’octroyer une aide sociale sous prétexte que le demandeur risque de perdre son droit de séjour. Il doit seulement l’informer de ce risque. Au ressortissant européen de peser le pour et le contre avant d'introduire une demande au CPAS. En 2013, près de 2.700 titres de séjour ont été retirés sur la base de la charge déraisonnable.
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