Jeunesse


Comment gérer le blocus ? 


 

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Pensez aussi à alterner des contenus qui vous intéressent moins avec des contenus qui vous motivent. (c) Photo AdobeStock
Pensez aussi à alterner des contenus qui vous intéressent moins avec des contenus qui vous motivent. (c) Photo AdobeStock
Julie Luong

Julie Luong

Concevoir un planning pour la période du blocus et des examens est indispensable. Première étape : inscrire les dates et les heures des examens prévus. Ensuite, il s’agit de remplir ce planning avec des plages d’étude dédiées à chaque matière. Pour ce faire, tenez compte de la quantité de matière mais aussi de sa complexité.Essayez d’être réaliste : personne ne peut étudier non-stop ; prévoyez des moments de repos. Surtout, ne négligez pas votre propre rythme : certaines personnes sont très concentrées le matin, d’autres sont plutôt du soir. Réservez vos meilleures heures aux contenus les plus difficiles !

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Pensez aussi à alterner des contenus qui vous intéressent moins avec des contenus qui vous motivent. Gardez aussi à l’esprit qu’un planning est un horizon, il ne doit pas être respecté à la lettre. Ne paniquez pas si vous êtes en retard, mais modifiez-le en fonction du temps qu’il vous reste. "Si tu n’arrives pas à le suivre, ce n'est pas grave, il faut juste revoir ses objectifs et relativiser", conseille Eloïse, une étudiante, qui témoigne dans la brochure réalisée par Ocarina, mouvement de jeunesse de la MC.

Dormez jeunesse

Dormir moins pour étudier plus ? Mauvais calcul. Nous avons besoin en moyenne de 8 heures de sommeil par nuit. Là encore, il faut se connaître : certaines personnes ont besoin de dormir un peu plus et d’autres moins. D’autres tireront bénéfice d’une petite sieste qui leur permettra d’avoir l’esprit plus clair. S’il est important de conserver une durée de sommeil suffisante, il ne faut pas négliger sa qualité ! Pour bien dormir, essayez de manger équilibré (et léger le soir), de ne pas boire d’alcool (qui provoque des réveils nocturnes) et de vous éloigner des écrans au minimum une heure avant le coucher. "Les personnes connectées le soir mettent plus de temps à s’endormir et souffrent davantage de troubles du sommeil : la lumière bleue émise par les écrans favorise l’éveil et active 100 fois plus de récepteurs de la rétine que la lumière blanche (la lumière du jour ou d’une lampe). Elle perturbe ainsi l’horloge biologique qui gère notamment le cycle veille / sommeil ", rappelle Ocarina. Pour favoriser un sommeil réparateur, essayez aussi de bouger un minimum : yoga, jogging ou marche dans le quartier. 

Éviter les distractions

On se fixe des règles, notamment avec le téléphone et les réseaux sociaux. La déconnexion totale est souvent un objectif impossible à atteindre car le blocus est aussi une période où l’on a besoin de s’encourager entre étudiants... Le tout est de ne pas transformer la pause en scrolling sans fin. "Mettre son téléphone en mode avion ou en silencieux pendant l’étude, mais se permettre d’y jeter un œil toutes les 2 pour se changer les idées et prendre des nouvelles des copains", conseille Victoria, une autre étudiante. La seule présence du smartphone dans le champ visuel peut déconcentrer : n’hésitez pas à le ranger dans un tiroir ou une autre pièce.         

 

Surtout, ne négligez pas votre propre rythme : certaines personnes sont très concentrées le matin, d'autres sont plutôt du soir. Réservez vos meilleures heures aux contenus les plus difficiles! On se fixe des règles, notamment avec le téléphone et les réseaux sociaux. La déconnexion totale est souvent un objectif impossible à atteindre car le blocus est aussi une période où l'on a besoin de s'encourager entre étudiants... Plus de conseils et de témoignages sur le site d'Ocarina.