Inclusion

L’inclusion n’est pas encore une norme

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Soraya Soussi

Soraya Soussi

1.453 travailleuses et travailleurs ont été interrogés dans le cadre d’une enquête de l’IDEWE sur leur perception de l’inclusion au sein de leur environnement de travail. Résultats : 41% des répondants ont jugé le niveau d’inclusion "modéré" ou "faible". "Sur un marché du travail moderne, qui vise un bien-être maximal pour les travailleurs, tous les acteurs doivent avoir la même ambition : l’inclusion doit devenir la norme. Clairement, nous n’y sommes pas encore", interpelle Sofie Vandenbroeck, responsable du département Knowledge, Information and Research chez IDEWE. Les publics moins inclus sont les personnes porteuses d’un handicap, celles issues d’une ethnie minoritaire et les personnes ayant suivi une formation à orientation pratique. D’après l’enquête, les causes de ce résultat résident dans la participation (84% des répondants qui estiment bénéficier d’un niveau élevé de participation perçoivent aussi un niveau d’inclusion élevé), l’implication du supérieur hiérarchique (84% également), la communication interne (82%) et la présence de procédures correctes et cohérentes (81%).

Pour Sofie Vandenbroeck, la culture d’entreprise est déterminante dans la perception de l’inclusion des travailleuses et travailleurs. Par exemple, des thèmes sociaux d’actualité comme le genre, le racisme, le handicap et l’humour autour de ces sujets peuvent être complexes à gérer pour certaines entreprises. "C’est pourquoi il est surtout important que les employeurs mènent une réflexion sur l’importance d’une politique d’inclusion globale solide – une politique qui encourage aussi les travailleurs à réfléchir aux thèmes liés à l’inclusion, à les aborder et à avoir de la compréhension pour la vision de chacun", préconise la responsable.