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Prévention
L'Observatoire du crédit et de l'endettement a publié une brochure pour mieux détecter les arnaques en ligne. Ces dernières ont connu une forte hausse durant la crise Covid.
Sur la Toile, les arnaques ont plusieurs visages, mais toujours le même but : tromper une victime pour mieux la "plumer". En ligne, il est aisé de masquer son identité ou d'usurper celle d'un autre. Un bonheur pour les arnaqueurs. "Les arnaques ne sont pas un phénomène nouveau, mais il s'est amplifié sur internet, notamment par l'intermédiaire des réseaux sociaux, constate Aurélie Jourdain, chargée de recherche en prévention auprès de l'Observatoire du crédit et de l'endettement (OCE), l'association de lutte contre le surendettement.
Des chiffres en augmentation
En 2021, plus de 3,7 millions de messages suspects relatifs au phishing (1) ont été signalés au site fédéral safeonweb.be. En ce qui concerne les fraudes à l'amitié et aux sentiments (2), le nombre de victimes a presque doublé durant la crise Covid (718 cas recensés en 2019 pour 1.317 en 2020). "De nombreuses personnes se sont retrouvées particulièrement isolées durant le premier confinement, avance Aurélie Jourdain. Ces personnes ont été tentées de trouver de la compagnie sur les réseaux sociaux ou les sites de rencontre, des plateformes prisées par les 'arnaqueurs à l'émotion'." Face à ces chiffres alarmants, l'Observatoire a jugé essentiel de mieux informer le public et les professionnels. L'OCE a réparti les différents types d'arnaque en cinq catégories : les fraudes à l'investissement et au crédit (prêteurs frauduleux par exemple (3)); les fraudes à la banque en ligne (phishing); les ventes frauduleuses et publicités trompeuses (produits gratuits conditionnés à des abonnements, voyages offerts…); les fraudes à l'identité (faux bureaux de recouvrement, boutiques en ligne…) et, enfin, les fraudes à l'émotion. Sur base de cette classification, des experts ont dispensé une série de conseils pour reconnaitre ces arnaques et ne pas tomber dans le panneau. Des conseils disponibles aujourd'hui dans une brochure de l'OCE : "Arnaques en ligne : comment les repérer ? Que faire ?", dont quelques-uns sont repris ci-dessous.
Comment les repérer ?
Il est trop tard, comment réagir ?
"Les arnaqueurs sont souvent organisés en réseaux, localisés en Afrique ou en Europe de l'Est. Il est souvent compliqué de découvrir leur réelle identité et de les amener devant la justice", déplore Aurélie Jourdain. Pour autant, si l'on est victime d'une arnaque, il faut agir. Si des paiements ont été effectués ou des informations bancaires ont été dérobées, il faut contacter Card Stop (078/17.01.70) pour bloquer le moyen de paiement. Si les paiements ont été faits avec une carte de crédit, Visa ou Mastercard, il est possible d'introduire une demande de contestation sur macarte.be pour tenter de récupérer les montants effectués dans les 3 mois.
Les consommateurs lésés peuvent aussi se signaler au Point de contact Belgique du SPF Économie (pointdecontact.belgique.be), qui les avisera des recours possibles. S'il s'agit d'une plainte concernant une société basée dans un autre pays de l'Union européenne, le litige peut être dénoncé sur le site du CEC Belgique (cecbelgique.be). Les e-mails, SMS et sites suspects peuvent quant à eux être transmis à suspect@safeonweb.be. Enfin, il est toujours possible de déposer plainte auprès du bureau de police locale.
La brochure "Arnaques en ligne : comment les repérer ? Que faire ?" peut également être demandée par courrier à l'Observatoire du crédit et de l'endettement, place du Perron 38 à 6030 Marchienne-au-Pont.
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