Le malaise des ados : répondre et prévenir
Lors de la crise sanitaire, les ados ont été privés du groupe, facteur majeur de développement et d’apprentissage. Constats 4 ans après.
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Environnement
Les particuliers sont dorénavant (un peu) mieux protégés contre l'effet délétère de certains pesticides.
Depuis le début du mois d'octobre, il est interdit de vendre à des particuliers plusieurs dizaines d'herbicides synthétiques. Si le Roundup a concentré l'essentiel de l'attention dans le débat public, il s'agit, en réalité, d'une longue liste de produits chimiques fabriqués à base de glyphosate, sa molécule active fortement soupçonnée d'exercer un impact négatif sur la santé de l'utilisateur et l'environnement.
Si l'interdiction de vente des herbicides totaux est actée dès cet automne, celle des herbicides sélectifs (actifs contre des "mauvaises herbes" spécifiques) n'entrera en vigueur, elle, que le 1er janvier prochain. Et, un an plus tard (le 1er janvier 2020), l'interdiction portera non seulement sur la vente de ces produits, mais aussi sur leur utilisation.
Selon le Service public fédéral Environnement et Santé, seuls les herbicides à faible risque ou qui contiennent exclusivement des substances actives d'origine naturelle pourront ainsi encore être vendus et utilisés par des particuliers.
Et les professionnels ? Par la voix de son ministre de l'Agriculture, Denis Ducarme, le gouvernement fédéral s'est prononcé en faveur d'une interdiction à terme (cinq ans ?) de l'utilisation par les agriculteurs et les maraîchers dits "conventionnels" (non bios). Tout en soulignant qu'il n'était pas question que la Belgique fasse cavalier seul en Europe dans cette matière. L'utilisation des produits phytopharmaceutiques (les "pesticides" en général) étant à plus de 90% l'affaire de professionnels, il est certain que cette matière fera encore couler beaucoup d'encre. Avant et après la fin de la législature…
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