Des réductions sur les impôts
Le point sur certains avantages fiscaux liés à la situation personnelle ou familiale.
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Droits sociaux
À l'heure de la rentrée des classes, les familles s'activent pour outiller, comme il se doit, leur progéniture en âge scolaire. Le mois de septembre concentre près de 40% des frais à débourser pour le poste "école". Un sondage de la Ligue des familles détaille les coûts et rappelle l'objectif à atteindre : la gratuité.
280 euros par an en maternel, 1.225 euros en primaire, 1.550 euros en secondaire : voilà ce que l'école coûterait en moyenne pour un enfant sur une année. Fournitures, sorties, voyages, transports et repas ont ainsi été comptabilisés par quelques 521 familles. Si pour le maternel, la somme est modeste — en particulier au regard du coût en crè che —, le passage du maternel au primaire se marque pour le portefeuille.
Explication partielle : les frais liés à l'équipement sportif de l'élève, à la piscine, aux sorties, aux repas chauds "plus conséquents" se multiplient. Depuis plusieurs années, la Ligue des familles fait état de grandes disparités d'une école à l'autre et des impacts importants que ces frais peuvent avoir sur le budget des familles.
"Un parent sur quatre indique que la fréquentation de l'école par son ou ses enfants a nécessité de rogner sur certaines dépenses de la famille, observe-t-elle. Et un parent sur dix indique avoir sollicité une aide financière auprès d'un proche pour faire face aux frais scolaires."
Le projecteur est également pointé en direction des coûts des filières technique et professionnelle. En effet, aux 1.550 euros moyens nécessaires pour l'enseignement secondaire, il faut compter d'après l'enquête 750 euros supplémentaires quand l'élève fréquente l'enseignement qualifiant. Cours pratiques obligent. En horticulture, il s'agit d'un sécateur. En boucherie, de bottines de sécurité, de couteaux. En arts, de peintures ou papiers spécifiques. Etc. Ainsi, quatre familles sur cinq déclarent que le coût du matériel professionnel pèse sur le choix de l'option ou de la poursuite des études par leur enfant. La Ligue s'inquiète de cette situation.
A contrario, elle salue une série d'avancées au regard du passé. Ainsi se généralisent les listes distribuées au mois de juin pour permettre de prévoir, les paiements par virement bancaire pour éviter aux élèves de se muer en "convoyeurs de fonds", ainsi que la formule d'achat grou pé par école, par classe avec l'aide de l'association de parents par exemple. Néanmoins l'objectif de gratuité complète est encore loin. Et entre-temps, il semble essentiel de mener un travail d'informations sur les aides existantes (comme les allocations d'études méconnues dans les familles) ainsi que sur les frais interdits (journaux de classe, bulletins…).
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