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Vie sexuelle et affective
La prescription de médicaments en période de grossesse est en nette augmentation au fil des ans. C'est ce que révèle une étude réalisée par l'Agence Intermutualiste (AIM) et l'Université libre de Bruxelles. Un phénomène qui inquiète, en raison des effets secondaires potentiels de ces produits.
Consommer des médicaments durant la grossesse doit toujours se faire avec prudence, en évaluant la "balance bénéfice risque", tant pour la mère que pour le fœtus. Il est donc primordial de consulter un médecin avant toute prise de médicament durant cette période, afin de peser le pour et le contre du traitement et d'envisager si possible des alternatives moins risquées. Cependant, l'AIM constate une évolution des habitudes de prescription au cours de ces 20 dernières années.
L'analyse porte sur trois périodes distinctes (2003-2005, 2009-2011 et 2015-2017) et un total de 23.912 grossesses. Elle a permis d'établir un classement des 20 médicaments les plus délivrés aux futures mères. En tête de cette progression : la progestérone et les antibiotiques, mais aussi l'ibuprofène et le kétorolac, des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, pourtant déconseillés durant la grossesse.
La proportion de femmes enceintes exposées à au moins une prescription de progestérone est importante et augmente au cours des trois périodes d’études. Cette hormone joue un rôle dans la prévention des fausses couches et est naturellement produite par l'organisme, mais pas toujours en suffisance. Une supplémentation par voie médicamenteuse requiert cependant des précautions, car elle présente un risque d'effets secondaires.
En ce qui concerne les antibiotiques, les données indiquent une légère baisse de la prescription de l’amoxicilline (principalement indiquée pour les infections ORL), tandis que la consommation de fosfomycine (prescrite notamment pour le traitement des infections urinaires) a plus que doublé. L'AIM s'inquiète aussi de l'augmentation de délivrances pour de l'ibuprofen (de 2,74% à 5,61% entre les périodes 2003-2005 et 2015-2017) ou du kétorolac (de 0,46% à 1,1%).
Une note positive pour terminer : sur la troisième période (2015-2017), le nombre de femmes ayant reçu un vaccin contre la grippe ou la coqueluche durant leur grossesse est en hausse. Ce qui est encourageant puisque ces deux vaccins font l'objet d'une recommandation internationale de l'OMS.
"Consommation de médicaments durant la grossesse", AIM, décembre 2021.
Les principaux résultats de l'étude peuvent être consultés sur ima-aim.be
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