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Soins de santé
En Belgique, chaque année, 640 femmes apprennent qu’elles sont atteintes du cancer du col de l’utérus et 230 en décèdent. Des chiffres qui font de ce cancer le 4e plus important chez les femmes âgées de 25 à 44 ans dans le pays. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée en 2018 par Sciensano, l’institut public de la santé qui lance un appel pour un dépistage organisé sur l’ensemble du territoire.
Selon cette étude réalisée avec le soutien de la Fondation contre le cancer et en collaboration avec l’International Agency for Research on Cancer, sur les 570.000 femmes atteintes du cancer du col de l’utérus dans le monde, 85% d’entre elles proviennent des pays les plus pauvres. Pourtant, ce cancer peut être prévenu avant qu’il ne se développe, grâce au dépistage du virus du Papillome humain (VPH), principale cause du cancer du col utérin. D’ici 2030, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit d’améliorer la prévention de ce cancer via trois mesures : "La vaccination de 90% des jeunes filles avant l’âge de 15 ans, le double dépistage de 70% des femmes de 35-45 ans. Enfin, par traitement direct de 90% des lésions constatées comme précurseur du cancer du col utérin."
La Belgique doit elle aussi répondre aux objectifs de l’OMS. Mais, dans l’état actuel des choses, elle en est incapable. Il n’y existe en effet aucun programme de dépistage uniformisé sur l’ensemble du territoire. Résultat : selon un rapport de l’Agence Intermutualiste (IMA-AIM) (1), le nombre de dépistages du cancer du col de l’utérus a baissé de 25% entre 2008 et 2017 à Bruxelles et en Wallonie.
Au nord du pays, il existe un programme officiel de dépistage pour les femmes de 25 à 64 ans inclus. Depuis 2013, la Région flamande encourage les femmes à faire un dépistage via un frottis tous les trois ans et offre une vaccination contre le VPH en 1ère année de l’enseignement secondaire pour les filles. Elle a également renforcé son intervention grâce à une couverture vaccinale de plus de 80% pour les filles, étendue depuis septembre 2019 aux garçons. Ceux-ci – et c'est moins connu - peuvent en effet également être porteurs du virus qui se transmet par voie sexuelle mais aussi par un simple contact cutané.
En mai 2019, la région wallonne a lancé un appel à projet pour la mise en place d’un programme encourageant la prévention du cancer du col de l’utérus afin de "favoriser un dépistage systématique du virus HPV qui en est la cause, et mettre sur pied un suivi efficace des résultats." En attendant une approche régionale globalisée permettant d’atteindre les objectifs de l’OMS, Bruxelles et la Wallonie orientent une série de campagnes de sensibilisation vers le dépistage du cancer.
(1) Dépistage du cancer du col de l'utérus 2008-2017 – 4e rapport de l'Agence Intermutualiste (IMA-AIM), décembre 2019
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