Manger cru pour éviter les maladies ?
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Coronavirus
Tandis que le variant Omicron monte en puissance, de nombreuses personnes hésitent à accepter une dose supplémentaire de vaccin anti-Covid. Faisons le point sur quelques questions fréquentes.
L’efficacité des vaccins anti-Covid diminue avec le temps (1). Afin de (re)booster le système immunitaire – notamment contre le variant Omicron, désormais majoritaire en Belgique – une dose supplémentaire avec un vaccin à ARN messager (Pfizer-BioNTech ou Moderna) est recommandée.
Le délai entre celle-ci et la précédente dépend du type de vaccin reçu au préalable et du moment où vous l’avez reçu. Il faut ainsi attendre :
Il n’est pas nécessaire d’attendre de recevoir votre invitation ou votre code de vaccination. Pour peu que vous respectiez ces délais et que vous soyez âgé de plus de 18 ans, vous pouvez vous inscrire sur qvax.be. Si votre médecin généraliste administre le vaccin anti-Covid, vous pouvez aussi prendre rendez-vous chez lui pour recevoir votre injection.
Rassurez-vous : il n’y a aucun danger à se faire vacciner peu de temps ou même pendant une infection au coronavirus ! "Si des effets secondaires surviennent, ils seront, de toute façon, transitoires, bénins, réversibles et disparaitront en quelques jours", rappelle la Pr Sophie Lucas, immunologiste et présidente de l’Institut de Duve de l’UCLouvain.
Cependant, afin de ne pas faire double emploi, les autorités recommandent d’attendre au moins 14 jours après la fin des symptômes ou, si vous n’en avez présenté aucun, 14 jours après un test positif. "Cela dit, il n’y a pas d’urgence ! précise l’immunologiste. Vous venez d’être exposé au coronavirus ; votre corps va garder la grande quantité d’anticorps qu’il a fabriqués pendant un certain temps, surtout si vous aviez déjà reçu vos premières doses. Faire un rappel tout de suite après n’apportera pas de protection supplémentaire. Sauf indication contraire de votre médecin traitant, vous pouvez donc attendre 6 à 8 semaines après la fin de vos symptômes."
Plusieurs études sont déjà sorties sur Omicron. Bien qu’elles doivent être confirmées et consolidées, elles vont toutes dans le même sens : le nouveau variant semble nettement moins virulent et dangereux que le variant Delta. Proportionnellement à ce dernier, Omicron entraine moins de formes sévères et, par conséquent, moins d’hospitalisations et moins de décès. Et pour cause : tant chez les modèles animaux (2) que chez l’humain (3), Omicron prospère surtout dans les voies aériennes supérieures (nez, gorge, trachée) et descend moins souvent et moins profondément dans les poumons. Or, c’est surtout au niveau pulmonaire que le SARS-CoV-2 peut s’avérer redoutable.
Pour au moins deux raisons. Premièrement, Omicron est beaucoup plus contagieux que les précédents variants. En moins de temps, il va donc infecter davantage de personnes. "La question cruciale est la suivante : la haute contagiosité d’Omicron sera-t-elle compensée par sa moindre virulence ou pas ? se demande la Pr Lucas. S’il y a beaucoup plus d’infections en très peu de temps, les médecins généralistes, les hôpitaux et les soins intensifs risquent quand même de se retrouver submergés…"
Deuxièmement, avec les gestes barrières – toujours et plus que jamais d’actualité ! – les vaccins anti-Covid sont les meilleurs outils dont nous disposons pour freiner la propagation d’Omicron, pour diminuer la circulation du coronavirus dans la population et, par conséquent, pour réduire ses chances de muter à nouveau.
Il n’est pas encore possible de répondre à cette question. Le variant Omicron n’a été identifié que fin novembre : seuls le temps et des études à grande échelle nous éclaireront sur la durée moyenne et le niveau de protection du booster. "La seule chose dont nous soyons surs, c’est que le rappel rebooste le système immunitaire en quelques jours et le rend plus apte à fabriquer rapidement des anticorps contre le SARS-CoV-2 (4), explique la Pr Lucas. Par rapport au schéma vaccinal initial (à deux doses), la dose booster semble protéger un peu moins contre les formes symptomatiques de la maladie. En revanche, son efficacité contre les formes sévères resterait supérieure à 90 %."
(1) Voir "Covid : pourquoi une 3e dose de vaccin ?",En Marche, 18 novembre 2021.
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