Activités physiques

Bouger, c'est vivre (mieux et plus longtemps) !

1 min.
©iStock
©iStock
Philippe Lamotte

Philippe Lamotte

Bougez, marchez, courez… il en restera toujours quelque chose. Et… rien que du bon ! C'est, en substance, ce que vient de rappeler l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui, pour la première fois, a étudié la sédentarité chez les jeunes de 11 à 17 ans dans 146 pays différents (soit 1,6 millions d'élèves) pendant six années consécutives.
Les résultats sont accablants : où que l'on vive dans le monde, les sociétés semblent aspirées vers la sédentarité. Près de huit adolescents sur dix ne respectent pas la recommandation de l'OMS de faire une heure d'activité physique par jour. Le plus frappant est le décalage entre les garçons et les filles : 78% chez les premiers, 85% chez les secondes, et c'est chez ces dernières qu'il est resté le plus stable entre 2011 et 2016.


L'OMS voit une explication culturelle à cette différence de genre : les filles sont, par exemple, moins souvent poussées à pratiquer un sport. Les régions du monde où les adolescents sont les moins actifs se trouvent en Asie-Pacifique, le pompon étant porté par la Corée du Sud (94%).
L'estimation de l'OMS tombe à peu près en même temps que deux autres piqûres de rappel. Ainsi, une étude publiée tout récemment par le Journal of Clinical oncology, menée aux États-Unis sur la population adulte, rappelle à quel point la pratique régulière d'une activité physique – modérée ou intense – diminue les "chances" de cancer : du sein, de l'endomètre, du rein, du côlon… mais encore plus du foie. Et, chez nous, la  Fondation contre le cancer ne dit rien d'autre lorsqu'elle rappelle, en plus de l'impact anti cancer, bien d'autres vertus de l'exercice régulier : stimuler le système cardio-vasculaire, améliorer bien-être et libido, chasser dépression et angoisse, consolider les os, renforcer l'immunité….
Moralité: à nos godasses. Et… sus aux escaliers quotidiens !