Clic, gare aux lampes LED !

Les lampes LED (Light Emitting Diodes) connaissent un essor fulgurant dans les rayons de luminaires et les magasins de bricolage. Normal : elles sont à la fois économes et, théoriquement, à durée de vie très longue par rapport aux ampoules conventionnelles et fluorescentes. Beaucoup de gens ignorent qu'en plus d'être présentes dans l'éclairage des pièces ou des espaces publics, elles sont aussi utilisées dans les écrans : TV de nouvelle génération et PC, mais aussi tablettes, smartphones, liseuses, etc.

Étant donné cette banalisation, facilitée par une diminution croissante des prix, mieux vaut respecter quelques règles élémentaires en matière de santé. Ces règles de prudence permettent d'éviter trois risques, résumés récemment dans un avis du Conseil supérieur de la Santé : la sensation d'inconfort, mais surtout des perturbations de l'horloge biologique (effets sur le sommeil et la vigilance) et des atteintes à la peau et à la rétine.

Concrètement, les enfants de moins de huit ans ne devraient pas manipuler un écran LED en fin de journée. Les consommateurs, dans leur ensemble, ne devraient acheter que des LED des catégories de risque 0 ou 1, d'une moindre intensité lumineuse (mais cette mention est facultative).

Les personnes souffrant d'une dégénérescence maculaire ou de photo-dermatose, de même que celles consommant des substances photo-sensibilisantes doivent être vigilantes, particulièrement avec les lampes de bureau et de chevet (conseil valable aussi pour les enfants).

Le Conseil supérieur recommande de mener d'autres recherches sur l'impact santé des LED (il s'est basé sur des études étrangères). Enfin, il demande aux industriels de réduire le contenu en lumière "bleue" des LED des lampes de chevet et des écrans.