Prévention

AVC - Des signes qui ne trompent pas

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© JL Flémal BELPRESS
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En Marche

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En deux mots, l'AVC comprend les hémorragies cérébrales, mais surtout la thrombose cérébrale responsable d'une occlusion artérielle avec un infarctus dans une région du cerveau. C'est la deuxième cause de décès chez les personnes de plus de 60 ans, la cinquième chez les 15-59 ans.

Ses conséquences peuvent être amoindries si le patient se voit administrer un traitement rapidement après la manifestation des premiers signes. Par exemple une thrombolyse intraveineuse dans les 4h30 après l'accident pour dissoudre le caillot obstruant l'artère du cerveau, suivie d'une thrombectomie pour "aspirer" ce caillot par un fin cathéter.

Bénéfice de la thrombolyse : 30% de réduction du risque de handicap ou de décès. La thrombectomie, un traitement récent, est désormais disponible dans les unités neuro-vasculaires spécialisées.

"La reconnaissance précoce des symptômes par la population est donc primordiale, assure le professeur Patrice Laloux du Centre namurois de neurologie : faiblesse d'un bras et de la jambe, paralysie de la bouche, trouble de la parole, obscurcissement de la vision." Et en amont, tout aussi nécessaire : la prévention assurée par le médecin généraliste ! Celui-ci identifie et prend en charge les facteurs de risques cardio-vasculaires : hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète, obésité, tabagisme, sédentarité…

À travers une campagne de sensibilisation, le Centre d'éducation du patient, en association avec l'ASBL Question santé, entendent favoriser les réactions les plus adéquates en présence des signes pouvant évoquer un AVC. Leur message est on ne peut plus clair : "Chaque minute compte !" Il est recommandé, dès l'apparition des signes d'un AVC, d'appeler le médecin traitant et le 112.

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